"Trois options pour l'Algérie face à une menace terroriste venant de la Libye"
"(...) Le président Bouteflika et le Haut-Conseil de la sécurité nationale devraient trancher sur les options à prendre s'agissant des menaces venant de la Libye voisine. Trois options seraient sur la table pour répondre à trois situations possibles.
La première, "qui est exclue pour le moment", est une intervention militaire via l'envoi de troupes ou des raids aériens contre des bases de groupes terroristes en Libye. Une telle décision ne sera prise que dans une seule situation : la disponibilité d'informations précises sur une attaque terroriste ciblant l'Algérie.
La seconde option consisterait à mener des opérations "qualitatives" avec des petits groupes des forces spéciales sous formes d'opérations commandos en cas d'informations précises sur la présence de chefs de groupes terroristes dans des lieux déterminés.
La troisième option, celle qui "convient le mieux à l'Algérie" est de soutenir en armes et en renseignements des alliés locaux parmi les Toubous, les Touaregs et les forces régulières relevant du gouvernement légitime. (...)"
Les trois options d'interventions des forces algériennes en Libye paraissent "téléphonées" par les services spéciaux et diplomatiques des puissances occidentales qui n'ont pas su gérer la guerre civile chez notre voisin ni avant leur intervention directe, ni pendant, ni encore moins après. Et maintenant pour espérer régler à moindre frais la catastrophe engendrée, elles veulent pousser à l'intervention dans le chaos libyen aux risques et périls de l'Algérie.
Au lieu de servir d'OS (ouvriers spécialisés) dans le cadre de visées stratégiques souvent cachées propres aux puissances occidentales, les gouvernants algériens devrait définir leur démarche vis-à-vis de la situation en Libye sur la base des impératifs de la sécurité nationale, d'une part, et de la nécessité d'associer les Etats de la région, à commencer par les représentants légitimes de la Libye en passant par la Tunisie, l'Egypte, le Niger, le Tchad, le Mali et la Mauritanie, d'autre part.
S'il y a un besoin d'associer les forces non gouvernementales (touaregs, toubous, etc.), ceci devrait se faire avec l'accord des autorités légitimes des pays considérés.
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