Soir de fête. Sons d'une fête de mariage dans une casbah d'Alger
Vers 21heures de cette chaude soirée de juillet, alors que j'avais fait le vide dans ma tête et me rasais, des sons percutants de derbouka – tels des vagues de vents de sable (ou sirocco ou encore chili en kabyle) – montèrent du quartier d'à côté – construit selon le mode traditionnel (maisons avec cours intérieures et ruelles étroites) – tel un vieux village berbère ou une casbah. Des youyous, d'abord timides, puis de plus en plus stridents, en ponctuaient les rythmes endiablés. D'autres instruments (une trompette surtout) émergeaient de temps à autre du vacarme joyeux, donnant à l'ensemble – j'imaginais la présence d'un quatuor de musiciens- des ressemblances avec des airs connus de chaâbi, de raï épicés d'apports lointains faits de salsa et d'autres airs sud américains.
Des chœurs d'hommes et de femmes chantaient à tour de rôle en criant jusqu'à effacer épisodiquement les sons tout puissants de la derbouka.
Vers la fin, les voix des hommes et des femmes se mêlèrent pour faire un seul chœur enthousiaste.
A minuit pile, la fête s'arrêta. Le silence s'emparait de la nuit.
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