Quand la "bancoligarchie" présente sa note au peuple selon un lecteur de l'hebdo français "Marianne"
"J'ai beau me creuser la cervelle, je ne me rappelle pas que les Grecs me doivent de l'argent ! Ils en doivent aux banques mais je ne m'identifies pas à celles-là.
Dans vingt cinq ou trente ans, nos enfants et nos petits-enfants ne comprendront pas comment des peuples entiers ont pu identifier leurs intérêts avec ceux des banques. Comment peut-on croire qu'un pays à qui l'on impose des taux d'intérêt de l'ordre de 32% peut s'en sortir ? La seule solution: en finir avec la dictature des banques, les nationaliser et abolir les dettes des Etats unilatéralement.
En 1947, les Etats-Unis, imbus de leurs richesses, ont voulu étudier la malnutrition dans l'île de Crête, avant de s'apercevoir que les Crétois se nourrissaient mieux que les Américains. Aujourd'hui, c'est un peu la même chose,: on a voulu normaliser la Grèce selon les critères des banques au lieu d'apprécier sa qualité de vie.
Laisser les banquiers et autres spéculateurs mettre un peuple sous tutelle et les laisser imposer leurs diktats aux gouvernements et parlements, ce n'est plus de la démocratie mais de la "bancoligarchie". Les peuples n'ont plus d'autres choix que de se révolter.
Jean-Claude Renoux (Biên Hoa, Vietnam).
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