Election présidentielle: pourquoi les résultats ne peuvent-être que falsifiés
Comme c'est la coutume en Algérie, les chiffres sur la base desquels sont faits les commentaires des résultats connus de l'élection présidentielle du 17 avril 2014 restent discutables, à commencer par le chiffre annoncé de l'effectif du corps électoral (23 millions d'électeurs, lui aussi habituellement et inexplicablement gonflé par l'administration) sans parler des chiffres relatifs au vote proprement dit qui connaissent à chaque fois des manipulations, notamment en terme de taux de participation et de voix obtenues par le candidat du "système". Ainsi, par exemple rien ne prouve que le taux réel d'abstentions enregistré en 2009 soit significativement inférieur (ou à l'inverse, supérieur, à celui d'hier, 17 avril). Les chiffres produits par l'administration et le gouvernement ne sont plus fiables depuis très longtemps déjà. De ce point de vue, la démarche des partisans du boycott parait plus rationnelle et aurait été immédiatement efficace si elle avait été adoptée par une large majorité de patriotes républicains, c'est-à-dire toutes les personnes opposées à la présidence à vie et, plus tard, héréditaire d'A. Bouteflika et des groupes informels qui le soutiennent pour se remplir les poches sur le dos du pays et du peuple.
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