Benjamin Stora au quotidien "Liberté" (Alger):'L'histoire ne doit pas être l'otage des politiciens'
Juif, berbère, noir ou autre, Benjamin Stora doit être apprécié à l'aune ses travaux d'historien. Ceux-ci sont d'une qualité exceptionnelle et une excellente source de connaissance pour les personnes qui s'intéressent à l'histoire de l'Algérie et du Maghreb contemporains. Dans l'article de "Liberté"(http://www.liberte-algerie.com/actualite/l-histoire-ne-doit-pas-etre-l-otage-des-politiciens-benjamin-stora-au-forum-de-liberte-214365), il présente surtout son "discours de la méthode" qui montre que son honnêteté, et partant sa rigueur, sont à la base du vrai travail d'historien. D'une manière pas toujours visible, l'œuvre fait partie de l'homme et inversement.
Il existe une lignée d'historiens français anticolonialistes. Je pense notamment à Charles-André Julien ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles-Andr%C3%A9_Julien) et Charles-Robert Ageron ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles-Robert_Ageron) dont j'ai personnellement lu quelqu'unes de leurs œuvres il y a longtemps. B. Stora a été, si je ne me trompe pas, le thésard de C.R Ageron et a pris en quelque sorte sa succession en matière de recherches historiques sur l'Algérie et le Maghreb contemporains.
Côté algérien, Mahfoud Keddache me semble le plus important historien, notamment pour ses ouvrages sur le mouvement national algérien.
( http://fr.wikipedia.org/wiki/Mahfoud_Kaddache )
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