L’alliance entre la France et le Maroc est confirmée par la désignation comme ministre de la culture d’une franco-marocaine, de confession juive, proche de la famille royale
L'alliance franco-marocaine non déclarée mais réelle contre l'Algérie et surtout le grand projet de l'unité maghrébine, date au moins de la décolonisation ratée du Sahara occidental en 1975 et du conflit endémique qui en a résulté. Conflit dans lequel, en plus de ses auteurs apparents, l'Espagne et le Maroc, existent d'autres acteurs non moins importants, "cachés derrière le rideau de la scène". Il s'agit des gouvernements français et US successifs. F. Hollande qui a "réchauffé" indiscutablement les relations algéro-françaises depuis 2012 n'a jamais opéré de "retournement stratégique" à ce sujet en conformité avec la légalité onusienne. Et j'oserais ajouter que la plupart des algériens n'espéraient pas autant ni de F. Hollande ni de ses prédécesseurs à la tête de l'Etat.
Les français d'origine algérienne pourraient effectivement infléchir des aspects la politique maghrébine de la France en développant pour ce faire des actions de lobbying, notamment à l'occasion des grands rendes-vous électoraux, principalement l'élection présidentielle. Toutefois, un changement fondamental en la matière ne peut découler que d'une redéfinition par les puissances occidentales, y compris la France, de leur politique en direction des pays du Maghreb et de l'Afrique du nord.
Israël a beau se situer au Moyen-Orient, il est d'un point de vue stratégique un pays lié organiquement aux USA et à l'UE (France, Allemagne et Royaume-Uni surtout), donc forcément à l'OTAN. Ce lien présente dans chacun des ces pays des dimensions multiples, économiques, politiques, culturelles, médiatiques, etc. De ce point de vue, les puissances occidentales étaient pro-sionistes avant même la création d’Israël, lequel était leur "bébé" issu d’une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU en 1948. La France n’échappe pas à la règle. Elle a toujours eu une politique pro-israélienne. Le général De Gaulle ne s'est soucié d'initier une "politique arabe de la France" qu'après la guerre des six jours de juin 1967, c'est-à-dire à l'instant où il s'est avéré que les pays du Moyen-Orient, surtout l'Egypte, sont incapables de menacer l'existence d’Israël.
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