Les gouvernants algériens, le terrorisme et la Kabylie
La Kabylie du Djurdjura est une région montagneuse, boisée et truffée d'abris naturels. Elle est aussi très peuplée; La densité y est l'une des plus fortes d’Algérie. Des foyers terroristes n’auraient pas pu s'y installer indéfiniment, comme c'est, hélas, bien le cas depuis les années 2000, si ses habitants s'y opposaient résolument comme ils avaient été les premiers à le faire lors de la décennie 1990 durant laquelle la Kabylie, par rapport à d’autres régions du pays, était comparée à la Suisse à cause de la paix, armée, il est vrai, qui y régnait. Aussi, le problème de l'insécurité en Kabylie est politique, d'abord, et technique ou opérationnel, ensuite. Il est temps que les gouvernants qui se vantent tellement d'avoir réussi leur politique de réconciliation en direction des terroristes intégristes s'engagent enfin dans une autre action semblable - celle à faire non pas tellement à coups de milliards de dollars distribués aux prétendus repentis mais au moyen d’institutions nationales nouvelles, indiscutablement élues donc ouvertes sur la société, c’est-à-dire réellement républicaines - avec les algériens, en général, et les kabyles, en particulier, d'autant plus qu'ils s'agit pour une fois de montrer un minimum de considération à cette écrasante majorité de citoyens pacifiques qui n'ont ni pris les armes contre l'Etat ni détruit, pillé et massacré.
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